Récit d'un handicapé - Clément.
Bonjour.
Je m'appelle Clément et je suis professeur de physique-chimie certifié. Ce message sera sûrement remplis de ''faute d'orthographe'', mais si pour moi se ne sont plu vraiment des fautes. Je ne suis fautifs en rien. J'ai juste un handicape, et je fait de mon mieux, mais le correcteur d'orthographe ne voit pas tout.
Quand j'était petit on m'a d'abord diagnostiqué comme dyslexique. Il a falu attendre la 6ieme pour rencontrer un orthophoniste (Fabien Maillot) qui a diagnostique un trouble du langage de type aphasique. Et m'a permis entre la 6ieme et la 3ieme de réellement progresser. Pour information ma professeur de Français de 5ieme voulais me faire passer en 4ieme technologique.
Les principales difficulté que j'ai eu ont été en orthographe pur et en rédaction de dissertations longues. Abonnée au 0 en dictée ( jusqu'à moins 70). Il m'a fallu me convaincre que l'important n'était pas dans la forme mais dans le fond. J'ai du passez outre les réflexion quasi-systématique des premiers fois où je rendais un travail écrie à un nouvel enseignant.
C'est difficulté était aussi flagrante en langue vivante. La plupart des évaluations se faisant à l'écrit et l'orthographe été toujours comptabilisé. Il m'a été difficile de me sentir progresser dans c'est matière. Au point d'abandonner au lycée l'idée d'essayer.
Dans les matières littéraires au lycée j'ai pu être bon à l'orale mais le grande dissertations me fatiguais. Au bout d'un page j’étais moins incisifs, plus hésitent. Parfois il m'arrivais de perdre le fil ou de m’embrouiller. La relecture étant toujours et fatigante et difficile contenu de la graphique, il m'arrivait dans les travaux sur tables de ne pas me relire entièrement.
Pour se qui est de la compréhension de texte, je pouvais beaucoup fatiguer.
Au niveau scolaire se qui a été le plus dur, c'était la sensation de ne pas pouvoir atteindre les objectifs qu'on me fixais. Même en travaillant un maximum, je n'y arrivais pas ! C'était n'était pas des objectifs pour moi...
Mais tout n'a pas été noir. Comme tout handicape on fabrique des trucs à nous pour compenser. Comme Ray Charles qui est devenu un surdoué de l'oreille. Quand on se sens impuissant on travail sur se qu'on peut. On se revaloriser sur des champs dans le quelle on est compétent. Chez moi,c'était les maths et la logique. Ça m'a permis de tenir debout pendant ma scolarité.
Les premiers soulagement sont arriver en second avec l’arrêt des dictés... à merveille. Puis quand à l'oral de français j'ai eu une bonne note (et un 1/3 temps). à la fac je n'ai eu que les matière qui s'appuyait sur les math et la logique, j'ai commencer à ne pu avoir de ''problème'' du tout...
Un fois le CAPES obtenu de nouvelles difficultés sont apparu face aux élèves. Le travail par informatique m'a beaucoup aider pour passer outre la graphique (qui toujours aujourd'hui est celle d'un élève de sixième en difficulté.) et corriger une bonne partie de mes fautes.
Merci de m'avoir donner l’occasion de m'exprimer à l'écrit sur se sujet... La démarche est toujours intéressante. J'espère que je vous aurait donner des choses qui vous permet d'avancer.
Cordialement.
Clément BRESSY
Conclusion personnel : Il ne faut pas stigmatise une personne qui a due mals à s’exprimer à l'écris de manière académique. Peut-être pourrait-on lui donner des occasions d'être évaluer à l'orale de temps en temps du des travaux d'expression. Notamment en langue vivante où le passage à l'écrit pose encore plus de problème.
P.S.:désolée pour les allergiques aux fautes d’orthographes. J'espère qu'il n'y aura pas de crise d’épilepsie cette fois...